«La forma del agua»:b Guillermo del Toro y Daniel Kraus

El visionario cineasta Guillermo del Toro y el renombrado autor Daniel Kraus combinan su formidable talento en una historia de amor tan conmovedora como fascinante. “La forma del agua” está ambientada en la ciudad de Baltimore en plena Guerra Fría, en el centro de investigación aeroespacial Occam, al que hace poco ha llegado un ser tan extraordinario como potencialmente valioso: un hombre anfibio capturado en el Amazonas. Lo que sigue es una emotiva historia de amor entre este ser y una de las mujeres de la limpieza en Occam, quien es muda y se comunica con la criatura por medio del lenguaje de signos.Desarrollada desde el primer momento como un rompedor lanzamiento simultáneo –una misma historia recreada por dos artistas en los medios independientes de la literatura y el cine–, “La forma del agua” entreteje la fantasía, el terror y el género romántico a fin de crear un relato que resulta tan trepidante en el papel como en la gran pantalla. Prepárate para una experiencia distinta a todo cuanto has leído o visto.

Además, el libro cuenta con ilustraciones del artista visual James Jeanes, y entreteje fantasía, fábula y amor para crear un cuento aún más apasionante.

Kraus y del Toro colaboraron previamente en la novela juvenil “Trollhunters”, que se adaptó en la que ya es la serie familiar más vista de la historia de Netflix. Fue durante un encuentro sobre este proyecto cuando los dos empezaron a desarrollar la idea que acabaría convirtiéndose en “La forma del agua”.

Hablando de los autores, Guillermo del Toro es un aclamado director de cine, productor y guionista, conocido, entre otros filmes, por Hellboy o El laberinto del fauno, ganador de tres Oscar. El cineasta mexicano es también coautor de la novela Nocturna, que ha inspirado la serie The Strain.

A su vez, Daniel Kraus es editor, cineasta y premiado escritor de literatura de terror juvenil. Su segunda novela, Rotters, ganadora del premio Odyssey y finalista del Bram Stocker, está considerada por la crítica «un clásico del terror».

La Forma del Agua (Trailer subtitulado español)

 

 

 

 

Compilación realizada por Lorena Lacaille, escritora, metafísica, especialista en Feng shui y terapeuta en EFT (Técnicas de liberación emocional).

Bienvenue à Three Pines: Chez Louise Penny.

» La femme qui tue. De son village en Estrie, Louise Penny décape la société québécoise dans des polars qui deviennent des best-sellers. » Georges-Hébert Germain, L’actualité

Un outrage mortel, le 12e roman de Louise Penny, arrive sur les rayons précédé d’excellentes critiques. À sa sortie en anglais l’an dernier, le Washington Post a même déclaré qu’il s’agissait du meilleur roman de sa carrière.

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Dans Un outrage mortel, on retrouve le personnage fétiche de Louise Penny, Armand Gamache, qui accepte d’interrompre sa retraite pour prendre les commandes de l’école de police de la Sûreté.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

Un outrage mortel Louise PennyFlammarionEn librairie le 10 aoûtSon... (IMAGE FOURNIE PAR FLAMMARION QUÉBEC) - image 1.1

Un outrage mortel Louise PennyFlammarionEn librairie le 10 aoûtSon 13e roman en anglais, Glass Houses, paraîtra quant à lui le 29 août.

IMAGE FOURNIE PAR FLAMMARION QUÉBEC

Dans Un outrage mortel, on retrouve le personnage fétiche de Louise Penny, Armand Gamache, qui accepte d’interrompre sa retraite pour prendre les commandes de l’école de police de la Sûreté. Après avoir combattu la corruption au sein des forces policières, le voilà déterminé à tuer le ver dans la pomme, et donc à faire le ménage au sein de l’établissement. Comme le dit l’auteure, « si la muraille de Chine s’est écroulée, ce n’est pas à la suite d’attaques extérieures, mais bien à cause d’une brèche à l’intérieur ».

Mais on s’en doute bien, la tâche ne sera pas si simple pour le commandant. Entre les vieux fantômes, les anciennes façons de faire de l’école et les jeunes idéalistes qui ont choisi d’embrasser la carrière de policier, Gamache devra naviguer serré. En parallèle, les lecteurs retrouveront avec bonheur l’attachante petite communauté de Three Pines, qui se passionnera pour une mystérieuse carte – carte qui jouera un rôle clé dans le récit – et qui permettra de retracer l’histoire du village jusqu’à la Première Guerre mondiale.

UNE HISTOIRE DE TRANSMISSION

« Je voulais parler de transmission et de l’importance des mentors dans notre vie, confie Louise Penny, jointe à Londres, où elle a passé une partie de l’été. Gamache est un mentor pour les élèves de l’école de police. Et au sein de la petite communauté de Three Pines, Ruth est un mentor pour Claire. À travers ces deux personnages féminins, je voulais faire référence au mouvement des femmes. C’est grâce aux femmes avant nous que nous sommes arrivées là où nous sommes aujourd’hui. Un peu comme la communauté des fourmis qui forment un pont pour traverser la rivière, et dont les plus vieilles se noient pour permettre aux plus jeunes de traverser. Je trouve cette image très belle, très poignante. »

La vie est parsemée de mentors positifs, mais on peut aussi rencontrer des mentors négatifs. Il en est également question dans Un outrage mortel. Le personnage de Leduc, entre autres, ce policier qui incarne les vieilles façons de faire, exerce une influence néfaste sur certains élèves.

« Le roman parle aussi des choix que nous faisons chaque jour, les banals comme les importants, et les conséquences qui viennent avec. »

Armand Gamache fera donc des choix déterminants, comme celui d’accepter la demande d’admission d’une jeune fille dont la candidature avait été rejetée la première fois. Pourquoi ? C’est un des mystères du roman. Car à première vue, la jeune Amelia, avec sa méfiance, ses tatouages et ses piercings, n’a pas grand-chose en commun avec ses confrères. « J’ai côtoyé des jeunes femmes comme Amelia, dit Louise Penny. Elles sont comme nous, elles veulent appartenir à quelque chose de plus grand. »

Mais Gamache a ses raisons. Tout comme il a ses raisons de prendre contact avec son ancien complice Brébeuf pour lui faire une demande qui ne sera pas sans conséquence.

« Ces deux hommes-là s’aiment, mais il y a eu une trahison fatale entre les deux, observe l’écrivaine. Certains passages ont été difficiles à écrire, mais j’aime aborder des sujets avec lesquels je ne suis pas à l’aise. J’aurais aimé que ce soit plus facile, mais l’important, pour moi, c’est que ce que je décris soit fidèle à ce qui arrive dans la vraie vie. »

L’ESPRIT DE FAMILLE

Comme dans la plupart des romans de Louise Penny, on retrouve dans Un outrage morteldes références à l’art – la peinture, la musique, la littérature. Comme lorsqu’Armand Gamache offre à Amelia un exemplaire des Pensées de Marc Aurèle. « C’est plus qu’un livre que lui offre Gamache, précise l’auteure. C’est un héritage spirituel, une sagesse. Personnellement, les méditations de Marc Aurèle me font réfléchir au courage. Je n’ai pas toujours eu le courage d’assumer les conséquences de mes actes, mes personnages non plus. »

Autres thèmes récurrents dans l’oeuvre de Penny : l’amitié ainsi que l’esprit de communauté, qui est une des caractéristiques de la petite ville de Three Pines que les lecteurs de Penny apprécient tant. Ce même esprit de communauté (certains diront esprit de corps), on le retrouve également dans les rangs de la police. Et on le voit naître dans le petit groupe de jeunes recrues de l’école de police dirigée par Armand Gamache.

« De nos jours, tout le monde veut appartenir à un groupe, à une communauté, être dans une relation d’intimité avec des gens, estime Louise Penny. À mes yeux, il n’y a pas de différence entre la famille et les amis : mes amis sont mes frères et mes soeurs. Nous formons un clan avec un instinct tribal. »

Reste à voir si le clan résistera aux nombreux soubresauts imaginés par Louise Penny…

Louise Penny a longtemps travaillé comme journaliste à la radio anglaise de Radio-Canada avant de s’imposer comme «la plus récompensée des auteurs canadiens de romans policiers» (Maclean’s).

«Still Life», le premier titre de sa série «Armand Gamache enquête », traduit sous deux titres français «En plein cœur» (Flammarion Québec, 2010), et «Nature morte» (Actes Sud, 2012), a remporté un nombre remarquable de prix prestigieux, du Creasy Dagger en Grande-Bretagne à l’Arthur-Ellis Award au Canada en passant par les Anthony et Barry Awards aux États-Unis, tous destinés à récompenser un premier roman, les ouvrages suivants ont plus que confirmé ce succès.

Suivront, toujours avec l’inspecteur Gamache, «Sous la glace»(2011), «Le Mois le plus cruel» (2012) et «Défense de tuer» (2013).

Ses romans figurent aux palmarès des meilleures ventes. Comme plusieurs de ses personnages, elle habite les Cantons-de-l’Est.

En 2011, elle demeure à Sutton au Québec où se situe le décor des enquêtes de l’inspecteur québécois Armand Gamache de la Sûreté du Québec. Les livres de cette série lui ont valu quatre fois de suite (2007–2010) le prix Agatha pour le roman policier de l’année qui se conforme au style d’Agatha Christie.

La série des enquêtes de l’inspecteur Armand Gamache, en est à son septième volume aux États-Unis.

 

 

Compilation réalisée par Lorena Lacaille.

!Activa tu GPS! Julio Bevione

“En el mundo podemos confirmar lo que llevamos dentro. Si estamos en paz, veremos el cielo y si estamos desordenados internamente, todo será caos. Esa es la elección más importante que tenemos que hacer como seres humanos. ¿Quiero vivir en el cielo o en el infierno? Primero lo creo en mí y luego lo reflejo en mi mundo.”

 Así es como Bevione presenta su nueva mirada sobre la vida espiritual.

Es comunicador y autor de once libros de temáticas espirituales. Nació en Villa Santa Rosa, Córdoba, Argentina, en 1972 y desde 1997 radica en Estados Unidos, actualmente en la ciudad de Nueva York.

Aunque nunca hubo un episodio que marcara su búsqueda, asegura que desde siempre tuvo un deseo de respuestas del comportamiento humano, la búsqueda de la felicidad y la paz interior.

“No he tenido ninguna experiencia mística ni epifanía, sólo constantes momentos de ‘darme cuenta’, de romper mis moldes mentales y ver más allá de lo que pensaba que podía ver”, asegura

Bevione se ha dedicado a compartir sus ideas que ayudan a encontrar entendimiento y paz interior. Herramientas sencillas para que las personas inicien un proceso de autoconocimiento y descubrimiento espiritual. Un claro mensaje de cómo vivir una vida más fácil, simple y abundante.

Con su trabajo, guía a las personas para que identifiquen y purifiquen sus miedos y pensamientos limitantes, invitando a establecer relaciones más amorosas y a vivir con libertad, mayor consciencia y compromiso.

Es autor de once libros: “Vivir en La Zona”, “52 semanas para Vivir en La Zona”, “¡Qué maravilla!, Mis primeros pasos en la espiritualidad” junto a Sebastián Carignano (género infantil), “Abundancia, vivir sin miedos”, “Aceptación, vivir en paz”, “Relaciones, vivir en armonía”, “Silencio, Vivir En El Espíritu”, estos últimos como parte de la colección “En La Zona”, así como “Respira… y Sal de tu Crisis”, “Espiritualidad, para una vida más fácil, simple y abundante”, “La vida en 5 minutos”. Su más reciente es “!Activa Tu GPS!”. Todos disponibles en papel, en formato digital y audiolibro.

 Nuestra presencia en el mundo tiene un propósito, y hasta que no lo encarnemos, el alma seguirá impulsándonos a descubrirlo.


Los seres humanos, después de haber insistido en tomar decisiones usando solo la razón, comenzamos a despertar la inteligencia ligada al corazón y a nuestra alma. Esto se llama «inteligencia espiritual».
El éxito, como realización personal, está abierto a las personas  que en sus decisiones, consciente o inconscientemente, incluyeron la sabiduría de su alma, que es la única capaz de transcender los conceptos tan extremos de lo bueno y lo malo, de las aparentes carencias y los límites que creamos tener, para encontrar un camino posible con nuestros propios recursos, la mayoría de ellos internos.
El alma es tu GPS, úsalo para alcanzar la felicidad

 

 

El propósito del alma. Entrevista a Julio Bevione – Expo Vida Consciente

 

Compilación realizada por: Lorena lacaille, escritora, metafísica, especialista en Feng shui y terapeuta en EFT (Técnicas de liberación emocional)

La escritora «cosmo»: Nadia Villafuerte

Nadia Villafuerte. Nació en Tuxtla Gutiérrez, Chiapas, el 18 de agosto de 1978. Narradora y articulista. Becaria del FONCA, en el programa Jóvenes Creadores 2003, y de la Fundación para las Letras Mexicanas 2006.

BILIOGRAFÍA
Preludio 2002
Barcos en Houston, 2005
¿Te gusta el látex, cielo, 2009
Presidente, por favor, 2005
Por el lado salvaje, 2011

Ficción:Chica Cosmo
 Sólo una idiota puede creer que siendo latinas se puede correr la suerte de algunas como Jennifer Lo. Por eso cierra la revista y alza la cara para ver la tele. La estación de autobuses es como cualquiera del mundo: locos, pordioseros, bandidos acechando cualquier momento para burlar al distraído, algún coyote que disimulado se sube con sus tres encargos, pasajeros urgidos que antes de subir empacan sandwiches y fritangas.

Elena por fin ha dejado el Eros, por fin, piensa, incrédula aún de que esté ahí, en la terminal, con un boleto marcándole la salida a la Tapo de México, veintiuna horas, asiento veintinueve. De una esquina donde se venden discos piratas, viene la Mariposa traicionera de Maná, la última vez la bailó con ganas porque sabía que estaba sólo a unos cuantos pasos de marcharse. Más de un año en el centro nocturno en una rutina agobiante de desvestirse, coger y emborracharse sin saber por qué. Más de un año apretándose los dientes para no deslumbrarse con créditos que la hicieran adquirir ropa o muebles, por una mensualidad chiquita cuyo precio era en realidad anclarse más a una ciudad en la que se quedó aun cuando Tapachula debía ser de paso.

Su destino era Juárez. Pero quedaba claro que bastante había sido acomodarse en Tapachula y no regresar a su pueblo donde por más turístico que pudiera ser, no acabaría siendo sino una putita más, sin aspiraciones ni glorias. Que la estancia en la frontera sirviera de algo, aunque en realidad no hubieran marcadas diferencias, salvo algunos modismos y formas de actuar. Aprendió, por ejemplo, a reconocer lo apocado de algunas mujeres, hablando quedito como si no les estuviera permitido expresarse, o usando ese ¿si me regala un cuartito de jamón? cuando lo compraban. También la altanería de otras, un poco por el temperamento costeño y su fama de cabronas. El trabajo en cualquier bar o burdel estaba garantizado. En ésta como en la otra frontera siempre las preferirían extranjeras. Mejor si pasaban de los veinte y si ante todo, más que pedir dinero o prenderse con amoríos tontos, no se andaban con rodeos y, con frialdad e indiferencia, se dedicaban a hacer su trabajo.

Elena se para a comprar una coca-cola de vainilla. Saca del monedero cambio pero también un dije de la buena suerte de Malú le regaló antes de despedirse. Mentira que la vaya a alcanzar. Ella no se atrevería. Ya la atrapó el jodido muro que impone la primera caseta migratoria mexicana con su ciudad pequeña que no tiene ni la mitad de lo que las otras ciudades fronterizas poseen.

Saca con su uña color rojo enfermizo, un trozo de chocolate atorado en la muela. Por algo es Leo. Según Cinthia, la bendita mujer con quien acudió desde hace un año para leerle las cartas, a las leonas les sobra obstinación. ¿Cómo es Juárez? Enorme. Como tus sueños, muñe, como tus esperanzas. De Juárez, tiene sólo una postal que Lina le envió, panorámica, ni grande ni pequeña, ¿cómo comparar si lo único que conoce es su pueblo y la ciudad de Tapachula?, y una frase de Lina diciéndole “es divertidísima”. Desde entonces es aficionada a Los Cadetes de Linares.

No más tragos en el Eros. Lleva casi una semana sin beber y hasta parece se está desintoxicando. Viajar a una vida nueva. Ríe. También esas son mentiras. Sabe que en cualquier lugar será como empezar de nuevo. Torcerse de nuevo. Ya qué. Ella no quiere cruzar al otro lado. Al menos no tan rápido. Tanto viaje para que en un ratito te deporten. Desea hacerlo a su modo, pian pianito, calculando aquí y allá para cuando llegue el momento.

Por todos los lados de la terminal escucha gritos y música proveniente de la calle. Es una desgraciada, sólo quiere su dinero, y el muy estúpido no se da cuenta. No sabe Elena si la señora de atrás habla del apuesto moreno con cara de imbécil de la televisión o si se trata de un caso real como para que le diga estúpido al hombre, con tanta cercanía y vehemencia. Escucha la voz nasal anunciar la próxima salida a la Ciudad de México.

Toma la maleta. Hace fila. Muestra su boleto sin que le tiemble el puño. Documenta el equipaje. No me van a bajar, se repite mentalmente hasta que por fin, se acomoda en el asiento veintinueve. Ventanilla. Enciende la luz. Saca su credencial de elector. Ésa sí la pagó al contado. Veintitrés años. De Tapachula. No necesita acordeones para repasar. Es como si haber vivido ahí le hubiera dado derechos, otro nombre. Es más, se lo merece. Ve pasar a dos hombres que por la traza pintan ser mojados. Por un segundo intercambian miradas. Sólo que ella no ve con miedo ni voltea hacia todos lados exhibiendo su torpeza. Se acomodan detrás de ella y eso la pone un poco nerviosa. Seguro vamos a parar en alguna caseta. Mierda. Por unos pagamos todos. Ni siquiera responde a la sonrisa que le lanzan, buscando tal vez su complicidad.

Hojea otra vez la revista. Nada le inspiran esas modelos insípidas y flacas. Prefiere a Salmita, la mexicana brillante que llegó. Por los muslos siente subir el temblor que despliega el motor del autobús en su arranque. No hay fanfarrias pero ella las oye. Alguien tiene que echarle porras, caray. Van dejando la ciudad o quizá la ciudad los deja a ellos, abandonados a la suerte de lo que diga la línea oscura de la carretera.

Ahora sí que va hacia el centro, luego al norte y de verdad, no lo cree. Han puesto una película gringa por la tv. En menos de la hora, el pasillo comienza a oler a tortas de huevo, zapatos, la humedad del aire acondicionado y esa mezcla rara de desinfectante y orines que se cuela por el retrete minúsculo al que se tiene que entrar cuando de plano no hay de otra. Así le pasó cuando viajaba de Santa Rita a Guatemala. Creyó que la vejiga iba a reventarse como los globos de agua que explotan a mitad de la calle en pleno carnaval. Se tomó una coca-cola de vainilla. Ojalá no le den ganas al rato.

Mira su reloj. Han pasado dos horas. Quién sabe dónde estarán ahora pero no debería preocuparse. Nada conoce de México salvo que se ensancha mientras más se sube. Y esta noche, la mitad del país apenas, es sólo una cortina negra que corre a su lado. Ni una gotita caliente sobre los ojos. A llorar al panteón.

Los  oye hablar. A los paisanitos de atrás, claro, sí que se les nota. Quisiera pararse y decirles que mejor cierren la jeta. Siempre es un inconveniente lo del acento. Porque por lo demás, el mismo color, la estatura, el rostro de jodidez inconfundible. Esa cantante negra de Cosmopolitan tiene el pelo rubio y no le queda mal. Elena podría hacerse un cambio de estilo, que es sinónimo de ir hacia adelante, de estar en el lugar indicado. Lo primero que le pedirá a Lina es que le ayude a buscar un color de tinte. Vuelve a observar las expresiones sensuales de la cantante, pasa sus dedos por las páginas nacaradas de la revista. Sí, en algo se parecen: ambas tienen ambiciones, distintas, obviamente, pero al fin, ambiciones. A la cantante también debió costarle llegar a donde está.

Cuatro horas, apenas cuatro. No hay prisa, hay un lugar a dónde llegar, así decía siempre la Charis. Dos horas borrando las noches en el Eros, las borracheras que se ponía cuando a veces la vencía la desesperación porque los billetes iban apareciendo de a poco y Juárez estaba lejos todavía, como una mancha, como una sombra. Hay que tener confianza, muñe. Mira la mesa, puros arcanos mayores. Un viaje. Ya casi tienes ese viaje, dictaban los labios arrugados de Cinthia, pero Elena sólo iba y venía del Eros al puesto de brujería para comprar lociones y luego rociarlas en la cartera. Cinthia de mi vida, qué hubiera hecho sin ti.

Le ha dicho Lina que en los últimos años Juárez se ha transformado y está de la chingada: muertas, polvo, cantinas, pero sigue siendo divertidísima. Credencial de elector. Nombre y casi vida nueva. Lugar donde llegar sin pasar penas o pagándole a un coyote que luego la deje tirada a mitad del camino. En cuanto llegue, también le pedirá a Lina la lleve a algún sitio donde vendan la maravillosa loción azul cuya fragancia la acercará sin duda, al éxito.

Todo en esta vida es cuestión de medir bien, hacer cálculos. Antes de cerrar la cortinilla, alza la vista y busca la luna. Recuerda los brazos calientes de Tomás cercar su cuerpo mientras beben en la azotea. Su rostro común y corriente iluminarse por la amarillenta luz. Aquella noche y sus labios repitiendo maldita puta infeliz, cómo me gustas. La luna. Más vale sola que mal acompañada. Ser mexicana ya es un rango mejor al de ser salvadoreña. Duda que un día pueda vivir en alguna ciudad gabacha, prefiere ser realista, es ambiciosa, sí, pero también los sueños tienen sus retenes. Además, ni que vivir en una ciudad gringa hiciera la diferencia. Probablemente sí. Prefiere pensar en Juárez. Lo primero, quizá otra vez el teibol, pero por la mañana puede ser una fábrica, un restaurant, recamarera de un hotel.

La actriz de la tv toma sus maletas y sale de su casa. Es evidente que odia a su madre. La de la película. Ella, por cierto, nunca quiso con fervor a la suya. Siempre fue chantajista. Piensa en su madre, en sus hermanos vagotes y marihuanos, en el barrio. La noche es sólo una línea recta indescifrable hasta que el autobús baja la velocidad y se detiene. No es que no quiera a su madre, es simplemente que no siente esa afección hipócrita de las demás. Siente frío. Apenas comenzaba a dormirse cuando se da cuenta. El afocador corta la oscuridad del pasillo. Veintitrés años. De Tapachula. ¿Quiere saber cómo se llama el presidente municipal? ¿Cómo nos dicen a los tapachultecos? ¿La letra del himno nacional? Me ofende, de veras me ofendería oficial si se acerca y me pide una identificación.

El hombre se dirige hacia los de atrás. Tú, tú, tú también. Elena siente que el aire acondicionado del autobús empieza a ponerla nerviosa. Siempre le da nervios sentir frío de más. Tose con indiferencia. Los ve pasar. Uno de ellos le lanza una mirada suplicante, ella prefiere voltear hacia la ventana. ¿Por qué la miran? Con prisas no se llega a ningún lado, papitos. Hay que planear las cosas. ¿A poco creen que a los mexicanos les vamos a ver la cara de pendejos? Ella no tiene por qué sentir miedo. Para eso trabajó. Qué incómodo. Detenerse por las revisiones.

Elena bosteza. Por la ranura de la cortinilla observa a los cuatro hombres alineados y al oficial haciendo el interrogatorio de rutina.

Ve al oficial subir de nuevo, dirigirse a otro asiento.

No me pueden bajar. Casi soy mexicana.

El hombre señala a dos mujeres más y bajan. El sonsonete grave del motor le pone los nervios de punta. Parece que cada minuto aumenta el olor a sudores agrios. Ahora es a ella a quien le sudan los pies, siente mojadas las calcetas. Pasa las hojas nacaradas de la Cosmopolitan. Putas gringas.

Una voz chillona grita ¡a mí no me va a detener, oficial! ¡Pero qué se está creyendo! ¡No soy extranjera!, dice la mujer y se sienta otra vez, está enfurecida, ridículamente enfurecida: su acento la delata. Se hace un silencio dentro del autobús. El numerito no estaba en la escena. Señores, la noche está fresca, falta un buen tramo y todos queremos irnos, ¿verdad? Mire, no me esté presionando que no voy a bajar. Usted no sabe quién soy yo, señor, no sabe. De nuevo, señores pasajeros, disculpen las molestias ocasionadas pero esta señorita es extranjera, no trae papeles y no nos vamos a mover si no se baja.

Los murmullos crecen. El chofer apaga el motor. Sin aire acondicionado entra un ligero viento caliente. La del asiento doce se acerca, la mujer nerviosa e histérica insiste con la ese arrastrada en no ser extranjera. Oiga, no nos meta en problemas. Nos faltan diez horas de camino. Nosotros también queremos llegar. Pero ella sigue gritando que no va a bajarse y entonces Elena se levanta, se acerca también y pide le enseñe la credencial que trae. El oficial va hasta ellas. Demasiado tarde. Debería sentarse antes de que el hombre llegue. Tarde. El enorme reloj dorado del tipo brilla cuando pasa por sus ojos para alcanzar la credencial de la extranjera. Estúpida. Infeliz estúpida. Mujer que no es precavida es sólo remedo de hembra. La odia. Odia a todas las perras que dan su dinero comprando malas réplicas de credenciales de elector o actas de nacimiento. Se da cuenta de que ahí la estúpida es ella. Debería sentarse y no hablar. Cerrar los ojos y dejar que la mula esa se las arregle con el hombre. Darles la espalda y dirigirse a su asiento. Sólo a ella puede ocurrírsele semejante atrevimiento. Un segundo de imprudencia podría derrumbarlo todo. La voz del oficial es tensa. Algunos balbuceos aislados exigen a la mujer que se baje ya y no se resista.

Es falsa, oficial, la credencial es falsa, suelta por fin Elena, primero con miedo, después con la seguridad de que no ha hecho otra cosa mejor pues nadie podría dudar de ella. Ha dejado salir su voz con furia y agobio. Les da la espalda. El oficial jalonea a la mujer y entre forcejeos ambos descienden de la oscuridad del pasillo a la asfixiante noche. Ha quedado un lugar vacío. Elena podrá cambiarse de asiento. Estirar las piernas y dormirse con esa debilidad que trae en la piel. Se acomoda. Por la ventana observa a los tres hombres y dos mujeres, en fila, aguardan el interrogatorio. Le gustaría liarse a un oficial. Le atrae de ellos su altura. Ya no digamos su placa.

Trae mal cortado el pelo y está un poco pasada de peso pero eso ha sido también pura estrategia. Pero qué guatos, güevones, borregos tan pendejos, dice para sí, dejando escapar su palabrerío de barrio.

Siente paz. Unos se quedan, otros simplemente continúan. Este mundo es de los listos. Y también de los que traen buena estrella. Seguro ha pasado lo más difícil de la noche. Mueve la cabeza. No tendría por qué estar nerviosa. Ya casi es mexicana. Cuatro años más en México y no tendrá que moverse. Ella quiere ir a Juárez, nada más. Otra vez el traqueteo del motor subir, casi lamer sus piernas. El autobús coloca sus luces hacia delante cortando de tajo la noche, rajándola para que aparezca con el sol la vulgaridad de las cosas. A ver qué pasa mañana, piensa, mientras bosteza.

 

 

 

Compilación realizada por: Lorena Lacaille escritora, especialista en Feng Shui y terapeuta en EFT (técnicas de liberación emocional)

Cómo leer los Registros Akásicos: Linda Howe

Linda Howe es la fundadora y directora del Centro de Estudios Akásicos, una organización que se dedica a promover el estudio de los registros akásicos y su sabiduría espiritual. Activa en la curación de las artes durante más de 20 años, Linda estaba conmovida por el poder que tenían los registros en su persona, así como en sus clientes. Por este motivo, empezó a impartir esta práctica a los estudiantes en 1996 y, en la actualidad, les ha enseñado con éxito a leer con precisión los registros akásicos. Actualmente reside en Chicago.

 

El universo está vivo, y, como tú, tiene memoria. Conocido como registro akásico, este archivo energético de información sobre el alma tiene el propósito de guiarte con amor. En el pasado, estos registros sólo eran accesibles a maestros espirituales, aunque actualmente están disponibles para cualquier persona en cualquier momento y en cualquier lugar. Tras muchos años de búsqueda de la verdad, Linda Howe ha desarrollado un método infalible, la Oración del Sendero, para acceder a este depósito de información y ascender a un plano divino de la conciencia. Esta oración sagrada abre las puertas de los registros, donde se encuentra todo lo que necesitas saber sobre el destino de tu alma. Gracias a este descubrimiento, podrás trabajar con tus maestros y seres queridos, cultivar una rica relación con los recuerdos y, finalmente, aprender a liberar tu potencial más elevado. A partir de su larga experiencia personal con los registros akásicos, Howe nos enseña: • La Oración del Sendero, una verdadera contraseña para acceder a los registros. • Cómo colaborar con los MPSQs, – los maestros, profesores y seres queridos para mejor asistencia dentro de los registros • Consejos útiles para aprovechar los datos más cruciales, tanto si estás leyendo para ti mismo, a otros o incluso a tu mascota.

 

 

Why the Akashic Records?

 

Compilación realizada por: Lorena Lacaille, escritora, metafísica, Especialista en Feng Shui y terapeuta en  EFT (técnicas de liberación emocional).

«Mindfulness en la vida cotidiana»: Jon Kabat-Zinn

El Midfulness, también conocido como la atención plena se sitúa en en la práctica de la meditación budista, pero su esencia es universal y tiene un profundo beneficio práctico para cualquier persona en tanto en su vida cotidiana como en su trabajo.

Pocas veces somos conscientes de la belleza que encierra en momento presente, ya que nuestra mente es proclive a ‘errar’ pensando en el futuro y o en el pasado. Nuestra naturaleza nos aleja así de centrar nuestros sentidos en el momento presente, el momento que realmente tenemos para vivir y para crecer personalmente. El Mindfulness nos enseña a anclar nuestros sentidos al aquí y al ahora.

Jon Kabat-Zinn es fundador y director de la Stress Reduction Clinic y el Center for Mindfulness in Medicine, Health Care, and Society en la facultad de Medicina de la Universidad de Massachussets, así como profesor emérito en dicha universidad. Kabat- Zinn es el creador de la técnica de Reducción del Estrés Basada en la Atención Plena (REBAP) y el gran divulgador del concepto de Mindfulness en occidente. En su libro ‘Mindfulness en la vida cotidiana‘ nos muestra el camino para practicar la meditación y desarrollar la atención plena en nuestras vidas. El libro se dirige tanto a los que se aproximan por primera vez al Mindfulness como a aquellos practicantes ya experimentados, a todos aquellos que desean disfrutar de todos los momentos enriquecedores de la vida.

 

¿Qué es mindfulness? Jon Kabat-Zinn

 

 

 

 

Compilación realizada por: Lorena Lacaille, escritora, metafísica, Especialista en Feng shui y terapeuta en EFT (Técnicas de Liberación Emocional).

El escritor de la familia: Ignacio Martínez de Pisón

Las novelas de Ignacio Martínez de Pisón suelen tratar de familias: es decir, de la coerción del grupo y de las resistencias (o los pactos) de los individuos que lo componen, o del deterioro del conjunto y del paralelo esfuerzo de alguno de sus miembros por salvarlo. La última de sus narraciones, La buena reputación, de proporciones y andadura tan tolstoianas, se acercaba al primer modelo. Carreteras secundarias y Dientes de leche, como la presente novela, Derecho natural, andan más cerca del segundo.

Pero esta nueva novela está narrada en primera persona y la implicación del protagonista con lo que cuenta es mayor: Ángel Ortega es quien persevera fiel pero enfadado ante un padre que aparece y desaparece de la escena familiar, como el histrión egoísta, sentimental e ­inútil que es; Ángel es quien sostiene a su madre, Luisa, tan pronto crédula como sorprendentemente llena de recursos y rencores; es quien vela por un hermano cleptómano y por dos hermanas que sobreviven como pueden en esta familia de orates. Y todavía halla capacidad de sacrificio para proteger a un primer amor de preado­lescente, Irene, que nunca ha sido correspondido y naufragó en los vericuetos de la heroína. La vida es compleja y, como cavila en una ocasión, es que “la vida cambia el sentido del relato, depende de dónde le pongas fin. ¿Cómo se resume una vida?”.

Las novelas de Martínez de Pisón se apoyan en un universo de referencias materiales cargadas de emotividad

Corren los años setenta y ochenta, en Barcelona y en Madrid, y no son casuales ni el título de la novela, que apela a la vieja disciplina del derecho natural, que dio sentido universal a la norma moral, ni el hecho de que Ángel curse la carrera de leyes y forme parte de un departamento universitario de Filosofía del Derecho. Ha vivido un tiempo en que los ideales del derecho tenían poco que ver con el ejercicio de la justicia y en la que también los individuos esquivaban la responsabilidad de sus actos. No es el caso de Ángel —que tiene más o menos la edad de su inventor— porque jamás elude nada y siempre está al pie del sobresalto: es el hombre que se hace cargo de la debilidad de todos y que comprende incluso que la estrambótica historia de sus padres “había sido una historia de amor anómala, intrincada, tortuosa, pero historia de amor al fin y al cabo”.

Como siempre, una novela de Martínez de Pisón se apoya en un universo de referencias materiales cargadas de emotividad. A la galería de automóviles de otras novelas —el Citroën Tiburón de Carreteras secundarias o el Simca 1200 de El tiempo de las mujeres — hay que añadir ahora la furgoneta Siata, que una empresa hispanoitaliana montaba sobre los bastidores del modesto Seat 600. A tantas músicas pegadizas, el Romancillo de mayo que Joan Manuel Serrat hizo sobre un poema de Miguel Hernández y que la familia Ortega ha convertido en signo de identidad doméstica. Como sucede con tantos otros objetos icónicos: aquellas cámaras fotográficas Werlisa, por ejemplo, que tenían un nombre extranjero pero fueron el orgullo de la industria de Vic. También abundan los trabajos inverosímiles y los negocios pintorescos que casi nunca dan para vivir: pocos lo son tanto como los que componen el currículo de Ángel Ortega, padre: actor en spaghetti-westerns y en películas de miedo, guionista frustrado, agente de colocación de artistas y, aunque lo sepamos desde las primeras y maestras páginas de esta novela, imitador del cantante Demis Roussos, bajo el seudónimo delator de Big Demis.

Bajo toda la novela parece filtrarse la melodía dulzona y la voz cálida del cantante, cuyas carnes copiosas coronaban unos cabellos de nazareno y cobijaba aquella suerte de hopa de sumo sacerdote de la cursilería. En el epílogo de Derecho natural, el verdadero cantante se nos aparece y su imitador disfruta —poco antes de morir— la posibilidad de cantar a dúo con él. A vueltas del humor —que alguna vez recuerda los efectos del cine mudo— y de la piedad más sobria, entre el afecto por sus personajes y la responsabilidad de quien está escribiendo un trozo de la historia suya y de muchos otros, Ignacio Martínez de Pisón nos ha dejado otra excelente novela.

 

 

Compilación realizada por: Lorena Lacaille escritora, especialista en Feng Shui y terapeuta en EFT (técnicas de liberación emocional)